Les principales modifications portent sur les points suivants :
Rappel de la finalité des stages en entreprise
Durée du stage

La durée du ou des stages effectués par un même stagiaire dans une même entreprise ne peut excéder six mois par année d'enseignement. Il peut être dérogé à cette règle, dans des conditions fixées par décret, au bénéfice des stagiaires qui interrompent momentanémentleurformationafind'exercerdesactivitésvisant exclusivement l'acquisition de compétences en liaison avec cette formation, ainsi que dans le cas des stages qui sont prévus dans le cadre d'un cursus pluriannuel de l'enseignement supérieur.
L'obligation élargie de verser une gratification au stagiaire

L'imposition d'un délai de carence pour accueillir un nouveau stagiaire
L'obligation de tenir un registre des stages
L'entreprise qui accueille des stagiaires tient à jour un registre des conventions de stage, indépendamment du registre unique du personnel mentionné à l'article L. 1221-13 du code du travail. Un décret détermine les modalités d'application du présent article, notamment les mentions qui figurent sur le registre susmentionné.
L'embauche à l'issue du stage

Avant la loi du 28 juillet 2011, en cas d'embauche d'un stagiaire à l'issue d'un stage de fin d'études, l'entreprise devait déduire la durée de ce stage de la durée de la période d'essai dans la limite maximale de 50% de celle-ci. Désormais, lorsque cette embauche est effectuée dans un emploi en correspondance avec les activités qui avaient été confiées au stagiaire, la durée du stage est déduite intégralement de la période d'essai. Lorsque le stagiaire est embauché par l'entreprise à l'issue d'un stage d'une durée supérieure à deux mois, au sens de l'article L. 612-11 du code de l'éducation, la durée de ce stage est prise en compte pour l'ouverture et le calcul des droits liés à l'ancienneté.